Depuis l’ouvrage “Les passions de l’âme” écrit par Descartes, le monde émotionnel a connu quelques révolutions.
Notamment celle due aux travaux de Robert Plutchik.
Ce professeur en psychologie en est arrivé à créer un modèle basé sur 8 émotions principales.

Ces 8 émotions sont en réalités 4 paires opposées : la tristesse et la joie, la peur et la colère, l’anticipation et la surprise, la confiance et le dégoût.
Afin d’obtenir ces émotions de bases, il est parti du postulat que chaque émotion a une signification et permet à l’être vivant d’évoluer et de se maintenir en vie. Bien entendu il existe d’autres émotions, celles ci sont des émotions composites. Elles sont formées de deux émotions de base.

Le graphique présenté ici est nommée “La roue des émotions”. Nous retrouvons en couleur dans les pétales de la fleur les émotions de bases. Elles sont déclinées en plusieurs intensités, de la plus faible (couleur la plus pâle) à la plus forte (couleur la plus foncée).
Autour en vert, rouge et bleu se trouvent les dyades, c’est à dire les émotions composées de deux émotions de base. Le mélange n’est pas homogène, l’émotion composée peut être de 20% d’une émotion de base et 80% d’une autre.

Dans le cercle vert se trouvent les dyades primaires, c’est à dire les émotions composées de deux émotions de base qui se suivent. Par exemple, le mépris est un mélange de colère et de dégoût.

Dans le cercle rouge se trouvent les dyades secondaires, c’est à dire les émotions composées de deux émotions de base voisines à une émotion près. L’horreur est donc défini comme un mélange de dégoût et de surprise.

Et enfin le cercle bleu définit les dyades tertiaires, soit les émotions composées de deux émotions de base voisines à deux émotions près. Le ravissement est donc le résultat de la joie et de la surprise.

Cette roue est un outil qui permet de mieux se connaître, qui permet de mettre en lumière les émotions qui gouvernent notre vie. Cette connaissance nous permet d’évoluer, de se libérer de celles ci pour progresser dans notre vie avec nous et avec les autres.

Alors qu’ aujourd’hui le doute n’est plus permis quant à l’impact de notre vécu émotionnel sur notre santé physique et morale, il est grand temps de mettre un nom et une définition précise sur notre vécu.